L’objet

Elle est une fille dont vous appréciez les formes.
Elle vous plait ou vous amuse seulement le temps d’une nuit, une fois fini vous ne chercherez plus à la revoir… Car même si vous prétendez l’apprécier, jamais votre téléphone vous ne prendrez pas pour savoir comme elle va.
Pour vous, elle est ce gadget qui vous amuse durant 5 min mais dont vous vous lassez très vite, elle est vaguement un objet de désire durant une fraction de seconde.
Certaines fois elle aura l’impression de n’être qu’un jouet, qu’elle ne mérite pas d’être aimée, mais seulement d’être utilisée.
Elle se lèvera, chaque matin avec l’envie de crever… Et elle traversera la rue sans regarder, tout en  espérant qu’une voiture la fasse tomber pour ne plus jamais se relever.
Au final,elle est devenue un objet. Elle est ce mouchoir avec lequel vous vous essuyiez, que vous laissez traîner au pied de votre lit puis que vous jetterez au petit matin.

La question que je me pose, est la suivante est-elle devenue une chose prête à l’emploi suite aux comportements des hommes ou l’était-elle avant? Est-ce de sa faute si on la considère comme tel, a-t-elle donné l’impression qu’on pouvait ou devait la traître ainsi?

En réalité, cette fille est peut être un peu trop gentille.

Le manque

Dans toute relation, il y a un dysfonctionnement, une chose que l’on ne voit pas venir. Puis le temps passe, on commence par se rendre compte de ce qui cloche, on se pose des questions… A un moment, on se dit qu’il faut prendre une décision. Une décision n’est jamais facile à prendre, surtout quand vous vous entendez très bien avec l’autre.
En fait, il n’y a pas réellement de problème au sein du couple, vous riez, allez au ciné, baisez et tout ce qui va avec. Cependant, il y a un manque oui je parle de ce petit plus qui fait que vous êtes amoureux. Une série d’interrogation nous traverse, « Est-ce normal? » « Si on reste ensemble, ça va donner quoi? » « Mieux arrêter maintenant avant de se sentir piéger et faire du mal à l’autre? » « Est-ce le bon choix? » « Vais-je le regretter ? »
C’est fou de se dire qu’on doit se séparer de quelqu’un qu’on apprécie alors qu’il n’y a rien de désagréable entre nous. Une fois, je me suis séparée d’un homme parce qu’on s’aimait trop. L’amour qu’on avait l’un pour l’autre nous détruisait… Je me suis toujours dit qu’après lui, je n’aimerai plus comme ça.
Là, c’est le cas inverse. J’ai pour ce Jeune Homme une immense tendresse, un profond respect (même si je ne suis pas toujours d’accord avec lui) et beaucoup d’affection. Cependant lui comme moi, nous ne ressentons aucun de ces fameux papillons, aucune boule au ventre.
Enfin si, j’ai ressenti cette boule quand tu sais que c’est la fin, la peur qui t’envahit.
Cette peur ou plutôt une angoisse de perdre l’autre, de ne plus se voir, de plus avoir de nouvelles. Au final, je me suis un peu attachée à lui car il y a une chose que j’ai ressenti grâce à lui, cette chose que je n’ai jamais connu avec d’autres hommes. Alors sans aucune animosité, on se quittera sans larme et sans cri…
Tout a une fin, il faut juste comprendre que c’est le début d’autre chose.
En attendant, j’espère juste qu’on restera ami car je tiens à lui et oui ça me manquerait de ne plus lui parler. Il y a toujours un manque peu importe la situation…

Les seins

Les seins, les boobs, les nichons, la poitrine, les roberts et j’en passe, vous savez ces 2 formes rondes plus ou moins grosses qui se situent sur la partie supérieure du buste des femmes, qui pour une raison qui m’échappe, semblent vous fasciner. Certains d’entre vous ont dû voir les miens, parce que soit j’ai couché avec vous soit vous avez vu mes snaptweets. La nature m’a plus que gâtée dans ce domaine.

C’est drôle de se dire que certaines personnes me réduisent à ça. Oui, je peux le dire, mes seins ont toujours pris un peu de place dans ma vie. Et si, sous ce volume, j’avais un coeur ? Ou pire qu’en plus de ma poitrine généreuse j’avais un cerveau? Je m’amuse de et avec vous, quand je snaptweete des photos de mon corps dénudé, car pour moi ça ne veut rien dire. Je dissocie ces photos de ce que je suis, elles ne sont que la représentation d’un corps sans visage. Au final, je pourrais être n’importe quelle femme, votre voisine, votre prof, votre boulangère ou même votre soeur.

Cependant, vous m’appelez Attention Whore.

Attention whore est une façon plus jolie pour dire d’une fille que c’est une salope, une allumeuse, une demoiselle qui montre ses boobs… La question est en suis-je une?  Oui, j’ai montré mes seins à plusieurs reprises sur Twitter. Et alors? Si j’avais fini par comprendre que mes seins n’étaient pas si mal, que j’ai voulu les exposer aux yeux de tous simplement pour leur beauté, comme on expose un tableau ou une sculpture au regard du monde. Si c’était ma contribution pour un monde moins moche et pour un peu plus de douceur… Avez-vous déjà pensé à cela ou vous êtes-vous arrêtés à « encore une Attention Whore »?

J’ai conscience qu’en agissant de la sorte, je donne une certaine image de moi. Il est possible, que je cherche à brouiller les pistes sur qui je suis vraiment. Un twitto a dit: «  »Et je veux un FF pour une personne qui est très longue à se dévoiler mais qui réserve toujours de bonnes surprises : @lesduchesses89. » Il a raison je suis longue à me dévoiler, beaucoup plus qu’à me déshabiller.

A savoir si je réserve de bonnes surprises, c’est un autre débat.

La frustration

La Duchesse aime jouer comme vous le savez déjà. Il y a une chose que j’aime par dessus tout, voir un homme ne pas savoir à quel moment il doit tenter quelque chose, alors que je n’attends qu’une chose c’est qu’il m’embrasse en me plaquant contre le mur mais, je ne laisse rien transparaître. J’attends, sagement assise sur le canapé comme la petite fille modèle que j’ai pu être fut un temps. C’est tellement jouissif de regarder l’autre avoir envie et ne pas pouvoir ou oser. Une fois qu’il ose, le terrain de jeu que je lui offre, autrement dit mon corps ne sera pas en total libre accès ici commence mon petit jeu de frustration.

Oui, j’aime être au lit avec un homme et lui interdire de me toucher. Je pousse le vice de l’embrasser, d’effleurer de ma main ses zones les plus sensibles, de lui souffler mon envie au creux de l’oreille. Je passe du chaud, au froid, en lui disant qu’il est tard et qu’on devrait dormir, tout en me collant contre lui, sentant que son désir est plus que présent face à la frustration. Je dormirai et au matin, je recommencerai un peu pour lui donner un avant goût… Pour finir, j’irai prendre ma douche et je reviendrai vêtue d’une serviette que je ferai tomber négligemment en me remettant au lit, et lui disant que j’ai envie…  Je vous entends dire que je suis une petite allumeuse et que vous ne vous laisseriez pas faire. Sachez que lorsqu’un homme est au lit avec une femme, il se soumettra au désir de cette dernière, la voilà la vérité. Un mec est bien trop content d’avoir trouver une fille qui accepte de le suivre jusque dans sa chambre pour tout faire échouer à deux doigts du but. Alors Mesdames, PROFITEZ-EN de ce pouvoir que vous avez entre les mains ou dans votre bouche, cela ne me regarde pas.

Je dois vous préciser une chose comme n’importe quel joueur, le risque de se faire prendre à son propre jeu existe. Je l’ai déjà expliqué, je fréquente plusieurs hommes en même temps. Cependant, il arrive que je fasse une rencontre et que je décide de me concentrer sur un jeune homme, pourquoi je ne sais pas vraiment. Cela étant, vient le moment de la première nuit, la question dois-je coucher avec oui ou non, en ai-je envie ou pas… Finalement, la nuit est bien entamée et je m’endors contre lui après un câlin tout ce qu’il y a de plus agréable. L’arrivée du soleil coïncide avec mon départ. C’est alors que j’attends la prochaine fois où il me sera possible de l’embrasser et sentir ses mains parcourant mon corps. Quelques jours se passent, je le revois et d’un baiser à un autre on se retrouve sur le lit… Les caresses se veulent douces et fermes, l’envie peu à peu m’envahit et le temps défile… Un peu trop vite selon moi, il est dans ce lit avec moi mais plus pour longtemps, la nuit commence à tomber. Un petit coup d’oeil sur l’heure et il doit partir mais mon envie est bien trop grande pour le laisser filer comme ça.. L’excitation est à son paroxysme devant la porte d’entrée, c’est fou l’effet que peut produire l’impossibilité de faire l’amour sur moi. Il voit bien que j’ai envie de lui, je ne peux lui cacher. Je ressemble à une enfant qui veut sa sucrerie, prête à se jeter dessus.. C’est d’ailleurs ce que je fais, je le regarde avec mes petits yeux de chat qui demandent un câlin et finis par lui sauter dans les bras.

Ma frustration est totale quand il passe la porte, me laissant seule avec mon désir pour lui. Je n’appellerai personne, c’était lui ou rien, ce fut rien, l’abstinence tout simplement. Il n’avait jamais vu cette partie de moi, désormais il sait. Je suis un petit chat doubler d’une tigresse. Ma frustration a pris fin quand il décida t’utiliser certains mots pour mettre de nouveau en émoi et…

La suite ne vous regarde pas, je ne vais pas vous quitter avant de vous dire que la frustration peut avoir du bon. Bien souvent, on ne se laisse pas le temps de désirer l’autre, on couche par envie primaire, instinct de reproduction alors que certaines fois attendre rend les choses bien plus intenses. Je n’avais pas l’habitude d’être la personne frustrée au lit, ou sur un bureau, finalement ce n’est pas si désagréable.

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La révérence

Il y a des pratiques qu’on refuse catégoriquement sans même avoir essayer, la révérence est l’une d’elles. Oui, j’emploie le mot révérence que je trouve beaucoup plus élégant et moins effrayant que sodomie , surtout dans la bouche d’une Duchesse (un jour j’écrirai un livre sur les bonnes manières au lit). J’ai conscience que c’est un sujet vue maintes et maintes fois mais je ne vais pas vous parles des légumes dans la sexualité même ça, c’est du déjà vu, alors je vais vous livrer mon expérience.

Il y a environ 10 ans, c’est à dire au début de ma vie sexuelle je ne voulais pas en entendre parler. Heureusement pour moi, mon petit copain de l’époque n’était pas porté sur cette pratique.. Vous me direz à 16 ans, on commence par les basiques et on voit les extra après, ce qui m’amène à vous rappeler que la base de tout (surtout pour le sexe), c’est l’envie.

Effectivement, vous pouvez avoir envie de faire plaisir à l’autre mais si vous avez quelque réticence pour la révérence, votre plaisir ne sera pas  car vous ne vous abonderez pas totalement.  Je tiens à vous dire que non ça ne fait pas mal, je dirai même que c’est plus doux qu’une épilation intégrale.

Je vous entends vous dire « Mais comment est-elle passée d’un NON à oui je veux bien essayer pour finir à j’aime BEAUCOUP. » C’est très simple, j’ai rencontré un amant qui était très porté sur les pratiques anal, on en a parlé pour savoir si j’en avais envie. Avec les années, l’idée a fait son chemin et je ne veux pas mourir idiote ou me dire que je suis peut être privée d’une autre source de plaisir.

Pour savoir comment je devais m’y prendre, je me suis renseignée, lu et surtout je n’ai pas écouté les histoires qui vous font part de tous ce petits détails ignobles, que je ne souhaite même pas à ma pire ennemie. J’allais oublier de vous dire que j’ai aussi acheté un sextoy et du lubrifiant, ça aide pour que tout se passe en douceur.

Etape par étape, j’ai donc trouvé du plaisir là où, beaucoup pensent qu’il ne se passe rien. En réalité, il y a des terminaisons nerveuses qui sont comme endormies car on ne les stimulent pas. Il suffit juste de savoir les réveiller, pour trouver un nouvel accès au 7 ème ciel. Oui, je m’adresse un peu plus aux filles car n’ayant pas de pénis je ne sais pas ce vous ressentez messieurs (enfin si, j’ai déjà eu un homme à quatre pattes devant moi, mais c’est une autre histoire).

Je peux vous dire qu’avec un peu de patience, beaucoup de douceur, une bonne préparation et un bon lubrifiant tout passe ou alors c’est que vous n’y mettez pas du vôtre. Je vous avoue que j’ai mis un mois pour lui dire c’est bon je suis prête, oui c’est un peu comme la première fois: on appréhende.

Pour commencer une main qui caresse les fesses, une langue qui s’égare, un doigt qui prend connaissance des lieux de manière superficielle, je me dis que ce m’est pas si désagréable.. Une chose en entraînant une autre, je décide de passer à la taille au dessus avec un mini plug. Et un jour, voyant le plaisir que ça me procure je souhaite monter en gamme, et je lui fais part de mon envie de révérence.

Tout d’un coup, un plaisir inconnu à ce jour m’envahit pour mon plus grand bonheur et le sien, mais également ceux qui ont croisé ma route après lui. Un homme jouira encore plus avec une fille qui aime vraiment ça. Ma première révérence est un souvenir divin, qui est passée comme une lettre à la poste avec plus de tendresse que votre premier roulage de pelle.

Je finirai donc en vous disant que votre gout du revers n’a rien de pervers et qu’il en est de même pour le mien.

Pour info, la révérence ne se pratique pas uniquement à quatre pattes, alors un peu d’imagination et d’innovation s’il vous plait.

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